Lakjaa au Parlement : « Ceux qui nous concurrençaient pour la CAN s'efforcent de montrer que le Maroc n'est pas prêt » - Elbotola
Elbotola Logo
Lakjaa au Parlement : « Ceux qui nous concurrençaient pour la CAN s'efforcent de montrer que le Maroc n'est pas prêt »

Lakjaa au Parlement : « Ceux qui nous concurrençaient pour la CAN s'efforcent de montrer que le Maroc n'est pas prêt »

30 octobre 2025à 21:45

Lors d'une session parlementaire, le président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), Fouzi Lakjaa, a affirmé que les tentatives de remettre en question la capacité du Maroc à organiser des tournois africains ne sont pas nouvelles. Il a souligné que certains ont, dès le début, cherché à douter de la préparation des stades, allant même jusqu'à qualifier le stade Prince Moulay Abdellah de « Photoshop » lors de son inauguration, en référence à des critiques jugées non objectives.

Lakjaa a également abordé la question du boycott de certains joueurs, insistant sur le fait que ces footballeurs sont des enfants du Maroc, citant l'exemple d'Achraf Hakimi, originaire de Ksar El Kébir. Il a souligné que le débat devait rester objectif, loin des impressions personnelles, car de tels boycotts affectent l'équipe nationale et affaiblissent les messages positifs qui devraient être transmis à la jeunesse.

Le président de la Fédération a par ailleurs évoqué le grand succès de la dernière Coupe d'Afrique, qui a attiré 500 000 spectateurs, dont un tiers venant de l'étranger. Il a affirmé que le tournoi devait être exploité comme une opportunité pour relancer la saison touristique, de décembre à janvier, en accueillant des centaines de milliers de touristes et en valorisant l'artisanat traditionnel, avant la saison estivale habituelle.

Fouzi Lakjaa a ajouté que les billets pour les matchs de l'équipe nationale se vendent entièrement en une heure après leur mise en vente. Il a précisé que ces indicateurs prouvent l'immense popularité du football marocain et que toute discussion sur un boycott ou un manque d'objectivité ne reflète pas la réalité des supporters marocains.

Il a conclu en affirmant que chacun, à son niveau, doit envoyer des messages positifs à la jeunesse qui aspire à remporter la Coupe d'Afrique, un trophée que le Maroc n'a pas soulevé depuis 1976. Il a insisté sur le fait que la politique doit rester en dehors de l'analyse sportive, car certains commentateurs sont devenus des « experts en football » dès que la politique s'est immiscée dans le système.

Articles relatifs