Maroc/France - Regragui : "Peut-être que demain je passerai pour un..."
Dernière conférence de presse avant la finale !
Le technicien marocain s’est montré confiant lors de la conférence de presse précédant la demi-finale de Coupe du Monde prévue ce mercredi à 20h. Regragui s'est d'abord prononcé sur l'état de forme de son groupe et sur les clés du match, puis comme à son habitude, il a profité de cette tribune pour distiller quelques messages bien sentis sur le football africain et les préjugés qui lui sont associés.
Un groupe déterminé
L'ex coach du Wydad est toujours incertain quant à son onze de départ face à la France : « Nous avons beaucoup de blessés mais nous, nous récupérons bien. Nous avons un staff médical de haut niveau. Nous avons souvent de bonnes nouvelles. Pour l'instant, personne n'est OUT mais personne n'est IN. Nous allons attendre jusqu'à la dernière minute, comme d'habitude ».
Concernant le style de jeu du champion en titre : « En 2018 la France a gagné tous ses matchs. Contre l'Angleterre, ils ont eu peu d’occasions et ils ont gagné. On va essayer de faire la même chose. Peut-être que demain je passerai pour un con et qu’on me dira que j’ai trop parlé mais bon on y croit » a-t-il conclu.
Enfin, concernant le duel entre Achraf Hakimi et son coéquipier en club : « Il connaît mieux Mbappé que moi. Nous n'allons pas mettre en place un dispositif pour l'arrêter, parce qu'il n'y a pas que lui. Quand on connaît la qualité de Griezmann entre les lignes, et le niveau d’Ousmane, le danger vient à gauche et à droite, on va jouer collectivement. Mais Hakimi est un grand champion donc je n'ai pas d'inquiétude ».
Nouvelle ère
Regragui ne se satisfait pas d'une demi-finale : « On est venu changer les mentalités du continent africain. Si on est content d’être en demi, je ne serais pas content moi. Je veux être en finale. J’espère que la France ne nous respectera pas. Car ça sera difficile si c’est le cas ».
À propos du sempiternel débats entre nationaux et binationaux, il ajoute : « Il faut arrêter de comparer nos joueurs (Botola, Europe etc). Dans les 26, j’ai retenu ceux qui pouvaient apporter un plus à l’équipe nationale. Je n’avais aucun doute. Yahya Attiat-allah joue en Europe tous les jours, pareil pour Yahya Jabrane. L’EN c’est surtout l’état d’esprit » .
Pour mémoire, la sélection marocaine avait validé son billet pour les demi-finales de la compétition, en s’imposant face au Portugal (1-0), tandis que les français ont battu l'Angleterre (2-1).
