CdM - Le trafic de billets est un secret de polichinelle - Elbotola

CdM - Le trafic de billets est un secret de polichinelle

ELBOTOLA (Avec AFP)
08 décembre 2022à 19:00

Lors de , la vente de billets au noir est en hausse à l'approche des quarts de finale.

Nous sommes le samedi 3 décembre, et il reste à peine deux heures avant le début d'un nouveau match de l'Argentine. Alors que des milliers de supporters se dirigent vers les portes du stade de Doha, près de la sortie du métro, une vingtaine de personnes tiennent dans leurs mains une pancarte sur lequel est écrit "J'ai besoin d'un billet".

Ces fans cherchent un billet pour voir et ses coéquipiers en direct. Gabriel ne désespère pas et cherche le moment idéal pour trouver quelqu'un qui puisse lui vendre un billet. "Je suis venu pour les matchs de l'Équateur, l'un était un cadeau et l'autre m'a coûté 20 dollars. Les autres pour l'Argentine m'ont coûté 200 dollars chacun et aujourd'hui ça devrait être la même chose", explique-t-il à . "Il est facile d'acheter des billets, déjà parce que les gens sont déjà désespérés, et aussi en raison du format qu'ils ont créé pour l'achat des billets, qui fait que de nombreuses personnes se retrouvent avec trop de billets dans leurs mains".

Une flambée des pris pour les demi-finales

Ce jour-là le budget de Gabriel est donc de 200 dollars, mais les prix ont considérablement augmenté. On s'attend à ce que pour les demi-finales, ils augmentent de plus de 90%.

Plus discrets que les demandeurs de billets, quelques fans ont fait de la vente de billets leur métier. RFI s'approche avec un microphone caché. Lucas et Hernán sont originaires de Buenos Aires et tentent de revendre un billet appartenant à un parent qui n'a pu venir à la dernière minute.

"Le prix de revente est de 900 dollars en catégorie 1. Sinon, il se situe entre 400 et 500", disent-ils. Selon la FIFA, la quasi-totalité des billets ont déjà été attribués, même si tous n'ont pas été remis à un acheteur final.

Il fallait bien trouver des incommodités à cette édition.