Ligue des Champions – Les co-équipiers d’Amine Harit renversent le Sporting de Lisbonne

Marseille peut y croire encore ! Malgré l'absence de son public, l'OM s'est relancée mardi en Ligue des champions en démolissant le Sporting de Lisbonne 4-1 , bien aidé par le marocain Amine Harit - un but et une passe décisive.

Un premier quart d'heure de folie

Les Lisboètes étaient en retard au stade, mais ce sont les Marseillais qui ont connu un retard à l'allumage après le coup d'envoi : au bout de 51 petites secondes, le Sporting menait déjà au score grâce à l'ailier F. Trincao, auteur d'une belle frappe dans le petit filet, sans que les olympiens N. Tavares, L. Balerdi ou J. Veretout ne s'interposent.

Le scénario semblait tout écrit pour que l'OM subisse une nouvelle catastrophe européenne et il a fallu un bel arrêt de Pau Lopez face à Marcus Edwards pour maintenir l'équipe en vie (9e). C'est là qu'Antonio Adan a commencé sa descente aux enfers.

Le gardien espagnol du Sporting a d'abord dégagé un ballon anodin sur le pied d'Alexis Sanchez, férocement venu au pressing, pour lui permettre de relancer le match (1-1, 13e). Pas très esthétique, ce but était le premier dans le jeu de l'OM en Ligue des Champions depuis... 2013 ! Une énorme libération pour le collectif marseillais et un coup dont le gardien espagnol ne se remettra pas.

Dans la foulée, sur un tir mal repoussé par A. Adan, A. Sanchez marque un nouveau but, annulé pour hors-jeu. Mais sur le coup franc suivant, le gardien espagnol relance sur un Mattéo Guendouzi qui n'en attendait pas tant, et deux passes plus tard l'OM reprend l'avantage (2-1, 16e) grâce à Amine Harit qui place une tête impeccable sur un centre de Jonathan Clauss.

L'enfer d'Adan

Le calvaire du gardien du Sporting n'était pas encore fini, puisqu'à la 23ème il sort définitiement du match, après une main grossière en dehors de la surface sanctionnée d'un carton rouge indiscutable.

Menant au score et à 11 contre 10, l'OM a tranquillement enfoncé le clou avec un troisième but de la tête sur corner signé Balerdi (28e), juste avant la seule mauvaise nouvelle marseillaise de la soirée : la blessure de J. Clauss.

Par la suite l’OM n’a pas forcé son talent ni brûlé trop d'énergie. La deuxième période s’est déroulé sans histoire ou étincelle, Marseille se contentant d’un nouveau but de Mbemba (4-1, 84e) pour gérer son avantage.

Mal entamée, la soirée du coach croate Igor Tudor s'est donc très, très bien terminée, avec en guise de cerise sur le gâteau un fier "Aux Armes" lancé dans les derniers instants par une poignée de supporters.