Mondial de volley: les "coiffeurs" Bleus assurent la première place
L'équipe de France de volley, déjà qualifiée et sans la plupart de ses cadres ménagés en vue des 8e de finale du Mondial, a facilement battu le Cameroun trois sets à zéro (25-19, 25-19, 25-22) mardi à Ljubljana pour terminer en tête de sa poule.
L'objectif de l'emporter sans rendre une seule manche et en laissant peu de points aux Camerounais, afin d'être le mieux classé possible à l'issue de la phase finale, est rempli.
Les champions olympiques connaîtront leur adversaire en 8e de finale, disputés de samedi à mardi (1er contre 16e, 2e contre 15e et ainsi de suite) une fois joués les derniers matches de poules, mercredi.
Ils devront aussi attendre pour savoir s'ils resteront à Ljubljana ou s'ils prendront tout de suite la direction de la Pologne, où se tiendront les demi-finales et la finale, le 11 septembre.
Ils espèrent forcément y aller le plus tard possible et garder leurs quartiers en Slovénie, dans cette Stozice Arena où ils ont pris leurs marques depuis une semaine, et qui a la préférence du sélectionneur Andrea Giani.
L'Italien a pu profiter de cette rencontre face à la plus faible équipe du groupe pour faire souffler ses titulaires et donner du rythme aux remplaçants.
Du six de départ aligné lors des deux premiers matches, face à l'Allemagne (3-0) et la Slovénie (3-2), seul le central Barthélémy Chinenyeze a débuté.
Ngapeth resté en survêtement
Parmi les autres, certains ont joué quelques minutes, comme le réceptionneur-attaquant Trévor Clévenot, en échec face aux Slovènes.
La star Earvin Ngapeth était lui en feu dimanche (29 pts) et n'a pas foulé le terrain face au Cameroun, resté en survêtement pendant toute la rencontre.
Il n'aura donc toujours pas joué contre le pays d'origine de son père, Eric Ngapeth, ancien international camerounais et français et actuel entraîneur de Nancy (2e division).
Après la rencontre, il a pris la pose sur le terrain avec plusieurs joueurs camerounais, tout sourire.
Le Cameroun, dont seulement quelques joueurs sont professionnels, a seulement accroché dans la dernière manche les Bleus, qui ont vécu un match beaucoup plus tranquille que les deux premiers, où ils avaient dû effacer des balles de match (Slovénie) et de set (Allemagne).
Les champions olympiques, menés dans ce troisième set 13 à 10 puis au coude à coude 16-16, ont ensuite serré les boulons en attaque, emmenés par le capitaine et passeur Benjamin Toniutti.
A l'image du pointu Stephen Boyer (19 pts, meilleur marqueur de la partie) ou du central Quentin Jouffroy (9 pts), auteur dans le deuxième set de deux gros services dont un ace permettant aux Bleus de se détacher (23 puis 24-19.
Pour eux, les choses sérieuses débutent désormais.