Fabregas sur la blessure de Diaw avant la CAN : « Je n'aurais pas dû le faire jouer, mais puisque nous payons son salaire, nous avons au moins pris le risque ! »

L'Espagnol Cesc Fabregas, entraîneur du club italien de Côme, a tenu des propos « étranges » et « controversés » après le match perdu par son équipe contre l'AS Rome (0-1) lundi dernier, en clôture de la 15e journée du championnat italien.

Fabregas avait critiqué, samedi dernier, la convocation du jeune Alassane Diaw (20 ans) par l'équipe nationale sénégalaise pour la Coupe d'Afrique des Nations « Maroc 2025 ». Il avait insisté pour l'aligner lors du match de lundi avant de lui permettre de voyager pour rejoindre sa sélection, mais le joueur s'est blessé et a quitté le terrain à la 38e minute.

L'entraîneur a reconnu que le joueur n'aurait pas dû participer à cette rencontre à l'origine, mais qu'il l'avait tout de même titularisé, soulignant que le club étant celui qui payait son salaire, il avait donc le droit de le faire jouer.

Fabregas a déclaré à Sky Sport : « Diaw s'est blessé à la cuisse lors d'une contre-attaque. Je suis un fervent supporter des équipes nationales et j'espère que tous les joueurs de mon équipe rejoindront leurs sélections. »

Avant de révéler la raison de son irritation concernant la convocation de Diaw pour la Coupe d'Afrique, il a indiqué que le problème persistait depuis le rassemblement de novembre dernier : « J'avais demandé (au sélectionneur du Sénégal), s'il y avait un peu de logique, de ne pas le convoquer (en novembre), car en huit mois, il n'avait disputé que trois matchs incomplets, puis un seul match complet contre Naples, avant de rejoindre la sélection où il s'est blessé et a été absent pendant un mois, avant de revenir maintenant. »

Il a ajouté : « Je suis désolé, car en réalité, il n'était pas censé jouer aujourd'hui, mais je me suis dit : demain, il rejoindra la sélection, il sera absent pendant cinq semaines, et c'est nous qui paierons son salaire. Il a été absent pendant huit mois, c'est un joueur très important pour nous, alors nous avons au moins pris le risque. »