Affaire Zamamra-Touarga : Trois jours après le « scandale », le silence de Belqchour interroge la neutralité

Trois jours se sont écoulés depuis le match entre la Renaissance Zemamra et l'Ittihad Touarga, une rencontre qui a suscité une vive controverse en raison des incidents qui l'ont émaillée et ont terni l'image du football national. Pourtant, la Ligue Nationale de Football Professionnel (LNFP) n'a toujours pas ouvert d'enquête sur les faits.

Le questionnement s'intensifie concernant la position du président de la Ligue, Abdeslam Belqchour, qui n'a émis aucune décision ni clarification officielle à ce jour, malgré la gravité des événements. Sa situation est d'autant plus délicate qu'il est l'ancien président du club de la Renaissance Zemamra, ce qui accroît la sensibilité du sujet et soulève des interrogations quant au principe de neutralité institutionnelle.

Malgré deux apparitions médiatiques – la première pour évoquer la possibilité de construire deux stades dédiés au Wydad et au Raja, et la seconde concernant les accusations portées par l'entraîneur Abdelouahed Zamrat contre le directeur de la Direction de l'Arbitrage, Redouane Jiyed – le dossier du match Zemamra-Touarga est resté en dehors de son champ d'intérêt. Et ce, bien que cette affaire ait entraîné une série de démissions au sein de l'équipe de Touarga, notamment celles de l'entraîneur Abdelouahed Zamran, du directeur sportif, puis du président du club.

Le silence d'Abdeslam Belqchour et de la Ligue Professionnelle demeure surprenant, alors que les appels à une enquête sur les faits se multiplient. Une telle démarche est jugée essentielle pour protéger la crédibilité de la compétition et garantir l'égalité des chances entre les clubs, afin que de telles affaires ne deviennent pas une tache indélébile sur le parcours du football national.