Koulibaly : « Le facteur religieux a joué un rôle important dans mon arrivée à Al-Hilal, en me rapprochant de Dieu et en me permettant d'aller à la Omra quand je le souhaite »

Le défenseur international sénégalais Kalidou Koulibaly a affirmé que le facteur religieux avait joué un rôle important dans sa décision de rejoindre le club d'Al-Hilal, soulignant l'impact de son arrivée en Saudi Pro League sur sa vie personnelle et ses contributions sociales.

Invité de l'émission « Zack En Roue Libre », Koulibaly a déclaré : « Le directeur sportif d'Al-Hilal m'a appelé et m'a dit : 'Viens demain, tu dois signer. Tu dois absolument signer. Je t'ai vu (avec le Sénégal) contre le Brésil, tu es un joueur formidable.' À ce moment-là, je lui ai dit : 'Donnez-moi une heure ou deux pour réfléchir.' »

Il a expliqué : « J'ai continué à réfléchir et je me suis dit : un club qui vient te chercher de cette manière, malgré la saison que j'ai passée à Chelsea, et qui est capable de faire une telle offre. Ensuite, ils m'ont parlé du développement du football en Arabie Saoudite, et ils m'ont dit : 'Tu ne viens pas seulement pour l'argent, mais pour nous aider à nous développer et à aider les joueurs saoudiens.' »

« J'ai pris tout cela en considération. Au final, l'aspect financier était bien sûr intéressant, et c'est logique. Mon agent m'a donc dit : 'Combien veux-tu ?' Tous ceux que je connais m'ont dit : 'Écoute, nous te connaissons. Nous savons que jouer sur le banc n'est pas fait pour toi' », a ajouté le joueur.

Interrogé sur le rôle du facteur religieux dans son transfert à Al-Hilal, Koulibaly a commenté : « Oui, c'était un facteur important. Le fait de me rapprocher de la religion. Mes parents ont fait tout leur possible pour nous enseigner la religion islamique. Nous allions à l'école coranique quand nous étions petits. Nous nous plaignions et traînions les pieds pour y aller, mais aujourd'hui, je remercie mes parents de nous avoir forcés à y aller car j'ai beaucoup appris. »

Il a poursuivi : « Je me souviens que notre cheikh nous disait : 'Si tu as mémorisé cela, tu peux sortir. Si tu ne l'as pas mémorisé, tu dois rester jusqu'à la fin.' J'avais un rendez-vous à 13h30, et les cours se terminaient à 14h00. Je devais donc sortir à 13h20. J'apprenais très bien tout, et dès que j'avais appris, ils nous laissaient sortir. C'était formidable. »

Et d'ajouter : « Le fait de me rapprocher de Dieu, d'aller à la Omra quand je le souhaite, d'aller à La Mecque et à Médine était important pour moi. J'ai effectué le Hajj après l'Aïd al-Fitr, et lors de ma première année en Arabie Saoudite, il faut être honnête, quand on signe ici, la situation financière devient également bonne, ce qui me permet d'aider les membres de ma famille et mes proches. »