
Le derby de Casablanca perd de son éclat footballistique et de sa valeur technique
Le Complexe Mohammed V a été le théâtre, hier mercredi, du derby opposant le Wydad Athletic au Raja Athletic. Ce match, comptant pour la 5e journée reportée de la Botola Pro, s'est déroulé devant un public nombreux qui a rempli les tribunes. Malgré cet engouement populaire considérable, la rencontre a perdu une grande partie de sa valeur footballistique et technique en raison d'une performance terne sur le terrain.
La confrontation s'est soldée par un match nul et vierge (0-0), caractérisée par un manque flagrant d'occasions de but et de nombreuses interruptions qui ont fait perdre à la partie son rythme naturel. Le public, déçu, n'a pas manqué d'exprimer sa colère envers les joueurs. Il est apparu clairement que la tension et la pression des supporters ne s'étaient pas traduites par un match tactiquement ou offensivement abouti, éloignant la rencontre de la véritable identité du derby de Casablanca.
Bien qu'un vrai derby ne se mesure pas seulement aux points, mais aussi à l'excitation, à la haute performance technique et à la forte compétition entre les deux équipes, ces éléments ont fait défaut lors du match d'hier. L'élan offensif et l'harmonie tactique étaient absents, et l'implication des joueurs dans le jeu fut également limitée.
Le derby reste un symbole d'appartenance populaire et de l'identité sportive de la ville. Cependant, la dernière performance rappelle que la force de l'événement ne suffit pas à elle seule pour préserver sa valeur footballistique, et que la qualité du jeu sur le terrain est ce qui confère au derby son droit historique et technique.