
La "carte verte", l'arme secrète des Lionceaux au Mondial U20 : comment la FVS a-t-elle avantagé le Maroc ?
Dans une première en son genre lors de la Coupe du Monde U20 qui s'est déroulée au Chili, l'équipe nationale marocaine s'est distinguée par son utilisation intelligente de la technologie de la "carte verte", ou FVS (Fair Video Support) en abrégé, adoptée pour la première fois à titre expérimental par la FIFA dans cette compétition. Cette technologie vise à promouvoir le fair-play et l'égalité des chances. Ce système s'est avéré un outil efficace entre les mains du staff technique marocain, dirigé par l'entraîneur Mohamed Wahbi, qui a fait preuve d'une compréhension avancée des mécanismes modernes du football.
Une grande partie des supporters marocains a estimé que l'utilisation de la "carte verte" de cette manière reflétait la grande conscience tactique du staff technique de l'équipe nationale, en particulier lors des matchs décisifs du Mondial U20. Ils ont affirmé que cette technologie, alternative au VAR, avait largement contribué à la victoire des "Lionceaux de l'Atlas" dans la compétition mondiale.
Le sacre de l'équipe marocaine des moins de 20 ans au Mondial U20 n'était pas le fruit du hasard, mais le résultat d'un travail tactique méticuleux, combinant intelligence technique et réactivité rapide face aux outils d'arbitrage modernes, dont la technologie des "cartes vertes".
Cette nouvelle technologie, testée pour la première fois par la FIFA lors du Mondial U20, a donné aux staffs techniques le droit de demander une révision vidéo dans des situations cruciales telles que la validité des buts, les penalties et les cartons rouges. Le sélectionneur national, Mohamed Wahbi, l'a exploitée avec une grande efficacité à plusieurs reprises.
La technologie FVS a marqué les esprits lors des matchs de l'équipe marocaine U20, notamment lors des première et deuxième journées de la phase de groupes du Mondial U20 contre l'Espagne et le Brésil, puis en demi-finale face à la France, et enfin lors de la rencontre contre l'Argentine en finale.
• Première journée contre l'Espagne : À la 80e minute, Wahbi a contesté la décision de l'arbitre d'accorder un penalty à l'Espagne. L'entraîneur marocain a demandé la révision de l'action. Après consultation de l'alternative au VAR, l'arbitre a annulé le penalty et a brandi un carton jaune au joueur de la "Roja" au lieu de siffler la faute.
• Deuxième journée contre le Brésil : À la 33e minute, le staff technique de l'équipe marocaine a de nouveau eu recours à la technologie de la "carte verte" pour contester un penalty accordé par l'arbitre à la "Seleção". Après révision de l'action via le système FVS, l'arbitre est revenu sur sa décision.
• Demi-finale contre la France : À la 29e minute, le sélectionneur national a utilisé la "carte verte" lors d'un match crucial pour accéder à la finale historique, protestant contre un accrochage évident dans la surface de réparation. L'arbitre a accédé à la demande et a revu l'action via l'assistance vidéo, décidant d'accorder un penalty aux "Lionceaux". Celui-ci a été transformé avec succès en un premier but qui a suffi à inverser le cours du match et à donner l'avantage à l'équipe marocaine à un moment décisif.
• Finale contre l'Argentine : À la 6e minute, Wahbi est de nouveau intervenu en utilisant la technologie FVS, après une faute sur Yassir El Zabiri à la limite de la surface. Après révision de l'action, l'arbitre a accordé un coup franc direct à l'équipe nationale et a brandi un carton jaune au gardien argentin. Le joueur marocain a réussi à le transformer en un but magnifique, ouvrant la voie à une gloire historique.
La technologie FVS n'était pas seulement un outil arbitral, elle s'est transformée en une arme tactique entre les mains de l'entraîneur marocain, qui a fait preuve d'une grande vigilance pour analyser les moments cruciaux et utiliser les outils technologiques au service de son équipe. L'équipe marocaine a été l'une des plus remarquables à avoir intelligemment investi dans ce nouvel outil, contribuant directement à inverser le cours de plusieurs matchs durant le tournoi remporté par les "Lionceaux".
Cette nouvelle technologie façonnera-t-elle l'avenir de l'arbitrage dans le football ?