Chute des résultats ? bien souvent, le mea-culpa du coach

Quand un club traverse une crise, ce sont en premier lieu les supporters, puis le président, qui en désignent la cause principale. Et il arrive souvent que l'entraîneur soit en haut de la liste des critiques et jugé seul responsable du défaut de résultats. Lors des saisons les plus difficiles, les clubs sont contraints de prendre des mesures draconiennes. Le Raja, à titre d'exemple, a changé deux fois d'entraîneur au cours de la même saison.

Au début, c'est Chabbi qui était aux commandes de l'équipe. En effet, le Tunisien est le moins cher et le plus récent des titrés chez les verts (3 sacres), jusqu'à son éviction le lendemain de la nomination de Mahfoud comme nouveau président du club. Ce dernier a engagé Marc Wilmots, pour venir à une certaine « rescousse » des Rajaouis, malgré la stabilité des résultats et la bonne harmonie entre Lassaad, les joueurs et même les supporters. Arrivé aux commandes du RCA, en à peine trois mois, le Taureau de Dongelberg sera licencié, suite à ses piètres performances. Rachid Taoussi est alors nommé nouvel entraîneur des Verts.

Ces brusques changements d'entraîneurs en disent long sur les clubs, ils sont souvent des institutions, à la recherche de résultats rapides et immédiats.

Au final, c'est toujours aux joueurs de s'adapter à ces nombreuses mutations, suivre trois idéologies différentes au cours d'une même saison ne serait pas forcément facile.

En tout cas, le statut d'une grande majorité d'entraîneurs dans le championnat marocain n'est pas stable en ce moment, et cela ne permet pas de pouvoir enchaîner les différentes épreuves de manière sereine.