Procès de la «sextape» : Karim Benzema sera jugé en appel les 30 juin et 1er juillet
L'international français et attaquant du Real Madrid retournera au tribunal cet été.
Le meilleur buteur français de l'histoire du football Karim Benzema sera jugé en appel à Versailles dans l'affaire de la «sextape» les 30 juin et 1er juillet, plusieurs mois avant la Coupe du monde 2022, a appris mardi l'AFP de source judiciaire, confirmant une information du Monde.
En novembre 2021, l'avant-centre du Real Madrid avait été condamné par le tribunal correctionnel de Versailles (région parisienne) à un an de prison avec sursis et 75.000 euros d'amende pour «complicité de tentative de chantage» à la vidéo intime contre son ancien coéquipier en équipe de France, Mathieu Valbuena en 2015. La justice reprochait au buteur d'avoir encouragé Valbuena à payer un groupe de maître-chanteurs qui affirmaient détenir une vidéo compromettante.
Absent de l'audience en première instance
Karim Benzema ne s'était pas présenté à l'audience en première instance pour des «raisons professionnelles», avait justifié son avocat, Antoine Vey. Mais Me Vey avait ajouté lors du délibéré que son client viendrait s'expliquer en appel. L'international aura fini sa saison avec le Real Madrid les 30 juin et 1er juillet et ne sera pas alors retenu en équipe de France. Contactés par l'AFP mardi, ses avocats n'ont pas souhaité commenter la date du procès en appel ou confirmer sa présence devant la 9e chambre de la cour d'appel de Versailles.
Karim Benzema est le seul des cinq personnes condamnées pour tentative de chantage ou complicité contre Mathieu Valbuena à avoir fait appel de sa sanction pénale.
Lors du jugement, la 7e chambre du tribunal correctionnel de Versailles avait estimé que le joueur s'était «personnellement impliqué, au prix de subterfuges et de mensonges, pour convaincre son coéquipier de se soumettre au chantage». L'attaquant n'a fait preuve «d'aucune bienveillance à l'égard de Matthieu Valbuena, bien au contraire» et a agi «avec une certaine excitation, voire une certaine jubilation», avait ajouté son président.