Ramzi Boukhiam et sa planche de surf
Ramzi Boukhiam, le pionnier du surf marocain et arabe
Ramzi Boukhiam, jeune marocain né à Agadir, d'un père marocain et d'une mère néerlandaise, et c'est au cœur des belles plages de la ville de la baie que se noue son tout premier contact avec le surf.
Berçait dès son plus jeune âge par les vagues de Taghazout et Imourane, Ramzi ne savait pas ce que l’avenir lui réservait, il est aujourd'hui l'un des précurseurs de cette discipline au Maroc, en Afrique et dans le monde arabe. Il est également le premier surfeur marocain à se qualifier pour les Jeux Olympique de Tokyo en 2020.
Pour en savoir davantage sur notre jeune athlète marocain, nous l'invitons à nous en dire plus sur son parcours, ses débuts, sa passion pour les vagues et aussi sur sa dernière expérience aux Jeux olympiques de Tokyo, dans une interview exclusive avec "Elbotola".
-Parlez-nous de vos débuts ?
J'ai commencé le surf à 9 ans sur la plage d' Imourane dans la région de Taghazout. J'ai tout de suite été accroché et j'ai commencé mes premières compétitions à l'âge de 10 ans.
En été je partais en Europe pour participer aux compétitions internationales pour gommiers. J'ai pu me mesurer très jeune au niveau européen et mondial et j'ai vite progressé. J'ai eu de la chance d'avoir été sponsorisé par une grande marque de surf, ce qui m'a permis de voyager pour les compétitions et de pouvoir m'entraîner à Hawaï et en Australie en hiver.
À l'âge de 16 ans, je suis devenu surfeur professionnel. Je vis de ma passion depuis.
-On sait que tu es champion du Pro Anglet en 2018 et du Lacanau Pro pendant la même année, qu'est ce que représente ses deux titres pour Ramzi et comment peux tu nous décrire l'an 2018.
Je n'ai pas gagné ces deux compétitions la même année... L'Anglet pro c'était en 2017 et le Lacanau Pro en 2018.
C'était surtout l'année 2019, l'année où je me suis qualifié pour les JO 2020 en finissant comme meilleur Africain dans les ISA World Surfing Games au Japon et le début de l'année 2020 qui m'ont marqué.
Quand j'ai remporté le HANG Loose Pro au Brésil, une étape importante du circuit QS.
Juste après la pandémie est arrivée et tout a changé. Le circuit des compétitions s'est brusquement arrêté, une chose dure à accepter, surtout quand on vit les meilleurs moments de sa carrière.
-Vous étiez l'un des deux surfeurs africains ayant participé aux Jeux olympiques d'été 2020, que peux-tu nous dire de cette
distinction.
Finalement, j'étais le seul surfeur africain au JO, car Jordy Smith s'est blessé juste avant et n'a donc pas pu participer. J'étais très heureux de pouvoir représenter le continent africain et le monde arabe.
-Parle-nous de ta nomination de porte-drapeau aux JO de Tokyo 2020.
Une grande surprise d'apprendre que j'allais être porteur du drapeau. J'avais du mal à y croire. Quelle fierté, quelle expérience inoubliable. j'étais vraiment très honoré.
-Qu'est-ce que vous signifie votre qualification comme premier Marocain et arabe aux JO ?
Pareil une énorme fierté
-Qui sont vos idoles dans cette discipline ?
Depuis tout petit Kelly Slater a toujours été mon idole. Maintenant, il y a un Gabriel Medina et d'autres Brésiliens qui sont vraiment incroyables.
-As-tu d'autres passions ?
Oui, j'adore le foot, la boxe et la musique.