Ligue des champions : Xavi veut «écrire l'histoire» contre le Bayern - Elbotola

Ligue des champions : Xavi veut «écrire l'histoire» contre le Bayern

El Botola avec AFP
08 décembre 2021à 09:00

Le FC Barcelone a selon Xavi une «occasion d'écrire l'histoire» et d'accrocher sa qualification pour les 8es de finale mercredi (21h00) chez le Bayern Munich, déjà assuré de la première place de son groupe, et qui alignera sa «meilleure équipe possible» selon Julian Nagelsmann.

Stopper Lewandoswki ?


Xavi, entraîneur du FC Barcelone : «C'est l'un des meilleurs avant-centre du monde, si ce n'est le meilleur. Cela fait des années qu'il crée des différences. Et pas seulement par ses buts. Il bouge bien, il est vif, et dans la surface, il est létal. Pour le stopper, ce sera un travail collectif, on va essayer de l'éloigner le plus possible de la surface.»


Gerard Piqué, défenseur du FC Barcelone : «Il faut le faire jouer loin des cages. Et pour cela, on a besoin que toute l'équipe reste éloignée de nos cages. Si on peut avoir le ballon la majeure partie du temps, ils l'auront moins, on défendra avec le ballon.»


Un miracle impossible ?


Piqué : «Bien sûr que c'est possible ! Je ne parlerais pas de miracle. C'est un match compliqué, dans un stade compliqué. J'ai vu hier que cela fait des années (huit) que le Bayern n'a plus perdu chez lui en phase de groupes de Ligue des champions. On doit être nous-mêmes. On joue notre peau. C'est vrai qu'on a marqué peu de buts, mais demain, l'objectif sera de garder notre cage inviolée, et après, il suffira d'un but... On devra jouer chez eux, leur mettre la pression haut, récupérer les ballons vite.»


Xavi : «On a l'un des pires adversaires que l'on pouvait avoir, l'une des meilleures équipes du monde, et on joue chez eux. Mais je sens que l'équipe a envie que le match commence. Si on gagne, on se qualifie. On dépend de nous-mêmes. On va tout donner. On va essayer. Celui qui s'acharne au travail ne croit jamais au désastre. On verra après le match si ce sera un miracle ou non. Moi, je ne vois pas cela comme un miracle. Sur un match, le Barça peut battre n'importe qui. Si on gagne, ce sera la première victoire de l'histoire du Barça ici à Munich. On a une excellente occasion d'écrire l'histoire.»


Fantômes du 8-2 et du 3-0 ?


Piqué : «Il faut se concentrer sur le présent, et le futur. Il y a des choses qui donnent espoir, qui montrent que la situation va s'améliorer. On ne va pas recommencer à jouer comme il y a quelques années dès demain, cela prend du temps... Mais il y a des indices qui montrent que l'équipe a faim. C'est un match qui servira à prouver qu'on a toujours notre place au plus haut niveau européen. Le reste, c'est le passé. Rien qu'avec l'enjeu, cela devrait suffire à rentrer sur la pelouse avec le couteau entre les dents.»


Xavi : «Dernièrement, on a eu des difficultés contre cette équipe. Mais les séries sont faites pour être brisées.»


Les absents


Julian Nagelsmann, entraîneur du Bayern Munich : «Nous alignerons la meilleure équipe possible, c'est un match important pour faire jouer des joueurs qui ont des choses à prouver. Les indisponibles et incertains: Leon Goretzka a interrompu son entraînement, il ne pourra pas jouer demain (mercredi). Serge Gnabry s'est fait mal aux adducteurs contre Dortmund, il sera également absent. Eric Maxim Choupo-Moting revient d'un Covid et ne peut pas encore s'entraîner. Joshua Kimmich (également touché par le Covid, NDLR) sera testé demain et devrait sortir de quarantaine, mais après quatre semaines d'absence, le faire jouer n'aurait aucun sens. Pour Lucas Hernandez (sorti par précaution samedi, NDLR) ça a l'air bien, et pour Marcel Sabitzer ça va prendre encore un peu de temps, il s'entraîne séparément.»


Différence Xavi/Koeman


Nagelsmann : «Xavi et l'équipe n'ont pas encore beaucoup pu faire beaucoup d'entraînements. Mais la grosse différence (entre Koeman et Xavi), c'est la hauteur de leur défense et la façon dont ils jouent le contre-pressing. Ils défendent de façon plus active et plus haut qu'auparavant. Et leur contre-pressing ressemble maintenant plus à celui du Barcelone de Pep Guardiola, à l'époque, avec participation de plus de joueurs et prise de risques. D'un côté ça ouvre des espaces, mais il est difficile de se sortir de ce pressing.»

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